Jeudi 16 décembre 4 16 /12 /Déc 13:55

Le docteur et le gigot

 

 

Dans un état de mi-veille, mi-sommeil, des images du passé du vampire lui virent à l’esprit, pêle-mêle.  Les souvenirs remontaient à l’époque romaine, mais elle voyait des liens bizarres, par exemple elle se voyait rouler sur une route en forêt, en pleine nuit, dans une très ancienne voiture, puis arriver à une clairière où des soldats romains combattaient des hordes barbares.   Elle était centurion romain et prenait un plaisir intense à combattre et tuer !  Se tirant à regret de cet étrange rêve, elle constata avec plaisir que ses blessures étaient complètement guéries et qu’elle était à nouveau en pleine forme.  Mais elle était affamée.  Le plateau de nourriture était à sa place habituelle près de la porte et elle voulu essayer de faire venir à elle le délicieux gigot, comme Belzebuth l’avait fait la veille.  Malgré ses efforts et sa concentration, elle ne parvint pas à le faire bouger.  Pas même un millimètre.

 

Elle décida d’essayer autre chose.  Fermant les yeux, elle imagina le gigot dans ses mains, son toucher, son odeur.  Et en un  instant, le gigot était là, dans ses mains, prêt à être dévoré, délicieux.

 

 

Enchantée de sa découverte, elle s’amusa toute la soirée à essayer ses nouveaux pouvoirs.

 

 

Ce n’est que le lendemain matin qu’elle s’alarma des sensations de tiraillement dans son ventre.  Pressentant qu’il s’agissait des œufs, elle décida d’aller voir le docteur fou et d’exiger de lui des informations.  Arrivée près du couloir secret, elle ouvrit la porte par la pensée et arriva dans le labo.

 

Le docteur, concentré sur ses expériences farfelues et dégoûtantes ne l’avait pas entendue venir.  Elle bondit sur lui, l’attrapa par le cou et le tint en l’air devant elle, le secouant comme un vieux sac.  Ses os s’entrechoquaient avec des claquements secs.

 

 

-          Oh, ma reine, bonjour, vous allez bien ? articula-t-il péniblement.

 

-          J’ai des questions à te poser et tu as intérêt à me répondre !

 

-          Oui bien sûr, tout ce que vous voudrez, ma reine.

 

-          Explique-moi… les œufs.

 

-          Les œufs

 

-          Oui, fait vite ou je t’arrache un os !

 

-          Oui oui, je vais tout vous expliquer ma reine.

 

 -    Alors voilà ce qui va se passer , continua le docteur fou.

 

-          Il y a 66 œufs, pas un de plus, pas un de moins.  De ces œufs, les deux tiers, cela fait 44

-          Oui ça va, je sais compter.

 

-          Euh oui, donc les deux tiers, vont éclore après 21 jours.

 

-          C’est très bientôt ça.  Je sens que quelque chose se passe dans mon ventre.

 

-          Oui ils grossissent puis leur enveloppe se dissout et des larves vont ramper hors de votre joli corps.

 

-          C’est dégueulasse.

 

-          Ce seront les ouvrières.  Des autres ouvrières, vous savez ces espèces de grosses mouches qui nettoient, font à manger,

 

-          Oui j’ai compris.

 

-          Elles vont les prendre et les mettre dans des alvéoles où les larves achèveront leur transformation, non sans les avoir nourries de quelques gouttes de votre lait, qui est, paraît-il si délectable.

 

-          Y a pas de quoi être fier.

 

-          Ah si, pardon, ma reine, mais j’y suis un peu pour quelque chose

 

-          Alors tu continues ? et après ?

 

-          Et bien des 22 œufs restants, 20 deviendront des gardes, tout comme ceux que vous avez tant appréciés les premiers jours, eux aussi ramperont hors de votre joli ventre, mais ce seront de beaucoup plus grosses larves, et ils auront besoin de beaucoup de lait, et du sang aussi.

 

-          Du sang ? Mon sang ?

 

-          Oh non, de préférence de jeunes vierges innocentes… on est démon ou on ne l’est pas..hé hé.

 

-          Hum j’aime pas beaucoup ça.

 

-          Pas le choix ma chère reine, pas le choix, c’est la vie.

 

-          Et les deux derniers ?

 

-          Alors là, mystère… ils resteront en vous pour grandir un peu comme des bébés humains et deviendront des princes.  Mais depuis que je suis docteur, cela n’est encore jamais arrivé.

 

-          Et tu m’aiderais ou quoi ?

 

-          Oui bien sûr, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir…

 

-          Tu as intérêt.  Et à présent quoi ?

 

-          Quoi ?

 

-          Pour ces œufs qui grouillent.

 

-          Laissez-moi voir.

 

 

La reine s’allongea complaisamment pour se laisser examiner.  Le docteur fou confirma que l’éclosion des ouvrières se ferait dans deux jours et qu’elle devrait se reposer d’ici là.

 

 

Le jour venu, les gardes la portèrent assise sur un siège à porteurs jusqu’à la salle de ponte.  Là, des ouvrières la firent s’allonger sur le sol.  Des lianes se fixèrent autour de ses bras et jambes, l’écartelant en X.  « Pourquoi donc ? » demanda-t-elle au docteur.  « C’est la tradition » fit-il.

 

En plus du docteur fou et des ouvrières, Belzebuth, Victor et un autre vampire étaient présents.

 

« C’est un honneur que d’assister à la ponte » lui murmura le docteur en désignant les deux invités par-dessus son épaule.  « mmmm » fit Slyve qui sentait des larves ramper en elle, provoquant des crampes et contractions dans son utérus.  Le contact des larves, ou leur bave irritait sa chair tendre et elle se crispait et sursautait en se débattant involontairement.  Les lianes tenaient bon et Slyve comprit pourquoi elle était ainsi maintenue.

 

Deux longs tuyaux furent amenés et fixés sur ses seins, un moteur se mit à ronronner et la trayeuse se mit en route.  Le lait était acheminé goutte à goutte sur les alvéoles qui se trouvaient tout autour d’elle et dans lesquelles les ouvrières déposaient une larve dès qu’elle pointait le nez hors du doux vagin.

 

Cela dura une éternité lui sembla-t-il, avant que toutes les futures ouvrières furent sorties et casées dans leur alvéole.  Slyve n’en pouvait plus. « et il a dit que les suivants seraient plus gros » pensa-t-elle avec désespoir.

 

 

 

Avant de la détacher, Belzebuth posa ses mains sur son ventre et le massa.  Ce faisant il arrangeait les œufs restants qui remplirent toute la place.  « C’est bien. Ils vont bien grossir, ce seront de puissants gardes » dit-il tout heureux.

 

Un geste et les lianes disparurent dans le sol, le monarque la souleva dans ses bras puissants et, suivi des deux invités d’honneur, la ramena dans son lit.

 

-          Nous allons rester et la veiller  fit Victor.

 

-          Je n’en attendais pas moins de toi mon ami.  Répondit le démon et partant.

 

Slyve sentit qu’elle perdait connaissance tandis que les deux vampires se penchaient sur elle.

Quelques instants plus tard, elle revint à elle, un étrange goût en bouche.  Elle ouvrit les yeux.

Victor tenait le cou de l’autre vampire et faisait tomber son sang goutte à goutte sur les lèvres de la jeune femme.  C’était cela qui l’avait revigorée.

 

-          Merci, ça suffit. Fit-elle d’un ton pas trop assuré toutefois.

 

-          Comme vous voudrez, ma reine.

 

-          Qui est-ce.  Demanda-t-elle.

 

-          C’est mon descendant, je l’ai fait vampire, il se nomme Charles.  Le trouvez-vous à votre goût ?

 

-          Euh… pas mal oui.  Mais je ne suis pas en état de discuter de la beauté d’un vampire.  Je veux dormir.

 

-          Dormez, nous montons la garde.

 

-          Ne me touchez pas… et pas de sang non plus !

 

-          Nous ne ferons rien et vous laisserons dormir, vous avez ma parole.

 

-          D’accord.  Bonne nuit.

 

 

Quand elle se réveilla, Victor avait disparu, et Charles somnolait dans un coin de la pièce.

 

-          Que fais-tu encore là , toi ? demanda-t-elle

 

-          Mais altesse, je dois veiller sur vous et répondre à vos moindres désirs.

 

-          Mon désir, c’est d’être seule.

 

-          Oui altesse, mais ce n’est pas conseillé dans votre état.

 

-          Quoi mon état ? Je me sens bien.

 

-          Altesse, pardon, mais la couvaison des gardes nécessite des soins particuliers.

 

-          Et c’est toi qui va me les donner peut-être ?

 

-          Oui, mon seigneur m’a offert à vous pour cela.  C’est un grand honneur.

 

-          Et quels sont ces soins alors ?

 

-          Et bien je dois vous pourvoir en sang frais car sinon les futurs gardes vous videront de l’intérieur !  Ils ont besoin de beaucoup de sang.

 

-          Beurk j’ai pas envie de sang moi.

 

-          Cela viendra et je vous procurerai ce dont vous aurez besoin.

 

-          Hum et en attendant, tu pourrais te charger d’un autre besoin ?

 

-          Oui ma reine, lequel.

 

Souriante, la reine s’approcha de lui, poussa sur ses épaules pour le faire s’agenouiller devant elle et lui commanda de la lécher.

 

Docile, le beau vampire s’activa sur la chatte, léchant avec application les lèvres tendres.

Par irisaia - Publié dans : Belzebuth
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