Tout a commencé dans une villa au murs bleutés au bord de l’océan, en Guadeloupe.
Slyve, riche fille de milliardaire danois, y passait deux mois en solitaire, après un de ses nombreux chagrins d’amour.
La villa, entourée de hautes grilles et murs empêchait les paparazzis de se montrer trop curieux, et elle savourait largement le plaisir de pouvoir se promener nue dans les jardins, sans qu’aucun regard indiscret ne se pose sur elle.
Sa beauté blonde n’était pas frappante, mais elle dégageait une aura sensuelle qui la rendait extrêmement attirante. Grande, élancée, un peu enrobée disait-elle, elle était surtout fière de sa poitrine aux seins lourds et entièrement naturels, ainsi que de ses fesses rondes bien fermes.
Sentir le regard d’un homme se poser sur sa poitrine ou ses fesses était une source de plaisir qu’elle recherchait fréquemment, s’enamourant régulièrement de ses amants, quitte à déprimer ensuite quand ceux-ci la laissaient pour une nouvelle fille en vogue.
Voilà ce qui c’était passé et pourquoi elle se reposait à présent en solitaire dans la villa bleue.
Ce matin-là, elle sirotait une pina colada bien fraîche au bord de la piscine quand on sonna au portail.
Elle s’entoura de son paréo rose en soie légèrement transparent et passa dans la petite salle de surveillance. Un jeune homme bronzé en shorts et veste de livreur attendait avec un paquet. Elle décida de s’amuser un peu et lui ouvrit le portail.
Il enfourcha son tricycle et pédala vigoureusement vers l’entrée de la maison. Arrivé sur le patio, elle ouvrit la porte et se présenta devant lui alors qu’il montait la première marche. Surpris, il la dévisagea d’abord sans rien dire. Une beauté blonde, à peine cachée derrière un léger voilage rose lui souriait !
- Euh bonjour madame, bredouilla-t-il. J’ai un paquet pour Melle Slyve Vandoren.
- C’est moi-même. Mais entrez-donc.
- Je , euh, je ne sais pas si…, il faut signer ici…
- Bien sûr, entrez je cherche un stylo.
- Euh, madame, mademoiselle, c’est une signature électronique.
Comme elle avait déjà tourné les talons et s’était engouffrée dans la pièce ensoleillée, il la suivi, fasciné.
- Electronique ? mais il faut m’expliquer comment ça marche, venez par ici, on y verra plus clair.
- Je vous suis, mademoiselle.
Les jeunes gens se retrouvèrent accoudés au bar en bambou, entre la salle de séjour et la piscine.
- Euh, c’est très joli ici.
- Vous trouvez ? c’est gentil, je m’y plais beaucoup, j’adore rester seule dans cette villa, elle est très pratique vous savez.
- Vous êtes toute seule ici ‘?
- Oh oui, des gens viennent deux fois par semaine pour le ménage et l’entretien, alors je m’arrange pour sortir, mais le reste du temps, je reste seule, je me repose d’un chagrin d’amour vous savez.
- Oh je suis désolé.
- Mais parfois je suis heureuse de rencontrer un charmant monsieur pour parler un peu. Voulez-vous un cocktail ?
- Euh, je dois finir ma tournée.
- Mais il est midi… vous ne faites pas une pause à midi ?
- Euh si
- Alors faites-là ici, oh s’il vous plait, pour me remonter le moral ?
- Et bien, dans ce cas, oui d’accord.
- Un petit cocktail ?
- Un petit cocktail.
- Et après la pause vous m’expliquerez cette histoire de signature électronique.
- D’accord mademoiselle, à votre service.
- Tu peux m’appeler Slyve.
- Euh d’accord, moi c’est Marco.
Avec un sourire, Slyve tendit un verre garni d’un petit parasol à Marco puis fit glisser le paréo, le laissant admirer ses formes sensuelles. Marco but une gorgée, avala de travers, faillit s’étrangler et Slyve le fit s’asseoir sur un divan arrondi en lui tapotant le dos. Puis elle s’agenouilla devant lui et, lui prenant les mains, les posa sur ses seins.
- J’aime qu’on me masse les seins, Marco.
- J’aimerais beaucoup les masser, Slyve, vous êtes si belle…
Marco la fit s’allonger sur le divan et s’agenouilla près d’elle. Ses mains chaudes et brunes, un peu rugueuses, palpèrent les seins, les massant avec beaucoup de douceur. Slyve s’abandonna à la sensation de bien-être qui s’étendait en elle. Les lèvres du jeune homme se posèrent sur les seins détendus, Slyve se cambra en gémissant. Elle enlaça son amant pour l’attirer sur elle, en elle. Maladroitement, celui-ci défit sa ceinture, se déshabilla et se jeta sur elle. Ils s’enlacèrent violemment, dans une frénésie de sexe qui amena Marco à jouir trop vite en elle.
Comme il se retirait, un peu penaud, Slyve se releva en souriant, entoura sa taille du bout de soie rose et lui tendit son apparail.
- Voilà, c’est signé. Très bon service de livraison, je te recommanderai à mes copines.
Puis déposant un baiser coquin sur les lèvres du jeune homme, elle le poussa vivement vers la porte, le laissant finir de se rhabiller sur le seuil.
Marco repris son vélo et s’en alla, assez perplexe.
Toujours souriante, Slyve se laissa tomber sur le divan pour regarder son paquet.
- Rien de tel que d’abuser un peu d’un jeune naïf pour se remonter le moral, se dit-elle en déchirant l’emballage.
A l’intérieur, une tunique en soie noire et rouge, très fine, un loup noir en velours et une invitation.
« grande fête masquée, sur le thème des noces de Belzebuth, ce soir à la grotte du temps » venez nous rejoindre pour l’évènement du siècle et n’oubliez pas de porter votre tenue et votre masque offerts. Cocktails gratuits. Entrée 250 $
- Oh super ! enfin quelque chose d’original sur cette île paumée. Et la tunique… mmm ravissante.
L’ayant essayée, Slyve passa l’après-midi à faire la sieste pour être en forme pour la soirée.
Le soir venu, elle se rendit à la grotte, transformée pour l’occasion en club super privé.
Une dizaine d’invités, masqués et habillés de longues tuniques noires ou rouges étaient rassemblés devant le bar. Un homme, portant la même tunique, plus une cape de satin noir, un loup rouge et un curieux chapeau en forme de mouche apparu au fond de la grotte et agita une petite sonnette.
- venez mes bons amis, venez vers ici, la fête va commencer par un spectacle de magie tel que vous n’avez jamais vu.
- Magie noire j’imagine, haha ! fit une voix de femme dans l’assistance.
Et tous d’éclater de rire.
Le maître de cérémonie fit un grand geste de ses bras et deux torches s’allumèrent de part et d’autre de la scène où il se tenait. Quelques personnes firent « ooh ».
- Je vais faire appel au maître des ténêbres, au Monarque des Enfers, au Seigneur des mouches, j’ai dit « Belzebuth », le grand, l’horrible, et je vais lui demander de faire devant vos yeux ébahis le plus grand tour de magie de tous les temps.
- Oui demande-lui de se transformer en mouche ! fit un homme. Et tous éclatèrent de rire à nouveau.
Un geste du bras et des fumées sulfureuses s’épandirent sur le sol. L’odeur entêtante du soufre, mêlées à quelque chose qui sentait comme du cannabis alarmèrent un peu Slyve, qui se demanda s’il ne valait pas mieux partir dès à présent. Regardant derrière elle, elle vit que l’assistance l’entourait de très près, ne lui laissant pas la place de s’en aller. Elle entendit un cri et se retourna vivement vers la scène où un nuage noir tournoyant à toute vitesse remplissait tout l’espace derrière le maître.
- le Monarque des Enfers va choisir celle qui sera élue reine de la soirée. Attention !
une langue de feu jaillit du centre du nuage. La nuée s’étira, s’allongea, son extrémité prenant forme peu à peu pour ressembler à une main.
L’assistance criait d’excitation et d’émerveillement. « Moi » « Moi » entendait-on de tous côtés parmi les rires. Slyve fut prise d’une incontrôlable panique, mais les deux hommes derrière elle lui bloquaient la sortie. Elle se retourna à nouveau vers le nuage pour voir la main enflammée se diriger droit vers elle. Les immenses doigts de flammes qui ne brûlaient pas et de fumée l’entourèrent et, malgré sa résistance, l’attirèrent vers le nuage. Les autres riaient tant et plus de la voir se débattre. Pas à pas, elle s’approchait du nuage, toujours ceinturée de fumée. Une seconde langue de feu se forma, venant lui donner comme un coup de fouet au visage, désagrégeant son loup, puis des autres coups bien ciblés défirent sa robe et ses sous-vêtements. A présent nue, elle paniqua encore plus et se mit à hurler, mais ses cris furent étouffés par le nuage dans lequel elle était à présent entrée.
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