Lundi 13 décembre 1 13 /12 /Déc 13:21

La mouche

 

Jusqu’au jour où, un matin, en prenant une douche, elle se rendit compte que du lait coulait de ses tétons.  Ce jour-là elle ne tambourina pas à la porte, mais se réfugia dans son lit pour pleurer.

 

 

La porte s’ouvrit cependant mais les gardes ne se précipitèrent pas pour la punir, au contraire, ils s’inclinèrent et lui firent signe de les suivre.  Hésitante, elle fit un pas vers eux, pour sentir ses jambes la lâcher et s’affaisser sur le sol.  Les gardes s’approchèrent, la saisirent doucement par les bras et la portèrent jusqu’à l’extérieur, dans une belle prairie ensoleillée, où ils l’allongèrent sur l’herbe avant de se poster de part et d’autre d’elle.

 

 

Un bourdonnement se fit entendre, au loin, se rapprochant.  Une grosse mouche, aussi grande qu’elle se posa sur elle.  Slyve tenta de se relever mais la mouche l’avait immobilisée de ses pattes.  Plaquée au sol, la femme vit avec horreur deux tuyaux se dérouler de l’avant de la grosse tête de l’insecte.  Au bout des tuyaux s’ouvraient et se fermaient des petites terminaisons en forme de bouche, ou de ventouse.  Les bouches se fixèrent sur les mamelons durcis et se mirent à la téter avec avidité. 

 

Slyve, remplie d’horreur, ne trouvait plus de mots pour crier son dégoût, ni d’énergie pour essayer de se dégager.  Elle attendit donc les yeux fermés, toute crispée, que la mouche ait terminé son déjeuner.

Quand les ventouses se détachèrent, la mouche se transforma sous ses yeux en la grande créature démoniaque qui l’avait accueillie dans la cathédrale.

 

- Hum j’apprécie ton lait, petite femelle.  C’est bien.  J’ai suivi avec plaisir ta vie en cage, ton courage pour sortir de là, c’était très, très distrayant, en plus tu as bien amusé les gardes qui se battaient tous les matins pour avoir l’honneur de venir t’ouvrir, hahaha.

A présent, passons aux choses sérieuses.  Le moment va venir pour moi de déposer mes œufs dans ton ventre fertile.  Le médecin fou  t’a bien préparée, tu donnes du lait, tu seras une bonne nourricière. Alors demain, je te retrouverai pour le grand moment ! Ce sera la fête en mon royaume hahaha, a très bientôt petite femelle…

Et déployant ses ailes, le démon s’envola.

 

 

Slyve se leva.  Les gardes avaient disparu, personne en vue et la prairie s’étendait à l’infini devant elle.  Saisissant sa chance, trop angoissée à la pensée de ce qui l’attendait le lendemain, elle se mit à courir, nue, dans l’herbe tendre.

Courant vers la colline depuis dix bonnes minutes, elle dû s’arrêter pour reprendre son souffle.  Elle jeta un coup d’œil derrière elle, personne ne la suivait.

Avec un nouveau courage, elle reprit sa course.

 

C’est alors qu’elle entendit à nouveau le terrible bourdonnement.

Un coup d’œil en arrière et elle vit l’énorme mouche qui se ruait depuis le château à sa poursuite.

Elle courut de plus belle, mais en quelques instants la mouche fut sur elle et la plaqua à quatre pattes sur le sol.

Fermement maintenue par les six pattes de l’insecte diabolique, la belle n’en menait pas large.

Ses jambes furent écartées par les pattes arrière.

 

Ainsi offerte, Slyve sentit un dard dur et pointu labourer la chair de sa chatte.  Puis un membre plus mou sortir du dard et s’enfonça en elle.

 

-          Au fait, la ponte… c’est maintenant. Murmura le démon à son oreille.

 

-          Noon. Pitié.

 

-          J’enfonce un premier tuyau dans ton joli vagin, puis un plus fin en sortira qui va remonter jusqu’à ta belle matrice remplie de chair et de sang pour y déposer mon chapelet d’œufs.

 

-          Aaah !

 

-          Oui crie, crie ma belle, tu vas bien profiter de la ponte tu sais.  Je déposerai 66 œufs dans ta chair tendre.  5 autres femelles ont déjà profité de mes faveurs, tu es la 6ème et la première humaine.  Je dois avouer que tu es la plus méritante aussi.  Vas-y crie encore, cela prendra bien une heure de ton temps.

 

-          Aaah !

 

-          Oui tu me sens m’enfoncer hein.  Tu vas bientôt sentir le premier se glisser en toi, ils ont des petits crochets, tu sais… comme les pattes des mouches tiens ! et ces crochets vont leur permettre de s’agripper à tes chairs tendres et juteuses… miam… ils seront bien au chaud et bien nourris pas vrai.  Aaah mon médecin fou a bien fait son travail, tu es à point, je le sens. Et ton lait… miam… tiens d’ailleurs j’en reprendrai bien encore un peu moi, pour me donner du cœur à l’ouvrage.

 

Et pendant qu’elle se tordait de douleur au passage du premier œuf, provoquant des spasmes dans tout son ventre, le monarque déroula ses trompes et vient agripper fermement les ventouses sur les mamelons encore douloureux de la première tétée.  Les seins furent pompés si violemment qu’elle cru que ses mamelons allaient être arrachés !

 

La douleur la fit s’évanouir. 

 

-          Hé, pas de ça ma belle, il faut que tu profites, dit le démon en lui mordant la nuque.  Un peu de venin devrait faire l’affaire.

 

-          Pitié, arrêtez, j’ai trop mal,  je ne tiendrai pas.

 

-          Mais si, mon venin va envoyer une bonne dose d’adrénaline dans ton joli cul, et tu tiendras parfaitement, tu es digne de devenir une démone, ma reine !

 

Finalement, après une éternité, la ponte fut terminée et la mouche retira son membre de la chatte en feu.  Belzebuth s’envola, la laissant pantelante dans l’herbe, à moitié consciente, alors que quatre gardes venaient la chercher sur un brancard et l’emmenaient dans sa chambre.

 

 

Slyve passa des heures à se torde de rage et de douleur dans son lit. 

 

 Soudain, elle sentit une présence dans la pièce.  Se redressant, elle vit un nuage sombre, le même qu’à son arrivée, flotter dans les airs.  Le nuage glissa sur elle, elle eut un moment l’espoir fou qu’il allait la renvoyer sur terre, chez elle, dans sa belle villa bleue, mais non.  Le nuage l’entoura, l’envahit, elle fut forcée de le respirer.  Elle sentait que le brouillard sombre, chaud, humide qui sentait le soufre, s’insinuait peu à peu en elle par tous ses orifices et par les pores de sa peau.  Elle suffoquait, toussait, crachait mais en vain.  Avec le sentiment très vif qu’elle allait se noyer dans cette moiteur torride, elle sombra dans un sommeil proche du coma.  Le nuage était en elle à présent, entièrement, et les particules soufrées passaient dans ses organes, dans son sang, la transformant en démone, peu à peu et définitivement.

 

 

Quand elle reprit conscience, Belzebuth, sous sa forme de démon, grand, sombre, cornu, était allongé mollement à ses côtés.  Elle ferma les yeux, prenant le temps de comprendre son état, d’interroger son corps sans se préoccuper de la créature.  Elle sentait chaque partie de son corps… ses bras, ses jambes, étaient devenus forts et musclés, dans son ventre grouillait la vie, et cela la remplissait de fierté, ses seins étaient un peu douloureux, trop gonflés par le lait, elle était rayonnante et le savait !

 

Elle regarda le maître en lui souriant, puis pris ses seins dans ses mains pour les tendre vers lui.  Sans se faire prier, il s’inclina et se mit à la téter, alors qu’elle-même massait et pressait les mamelles gonflées pour en faire sortir le délicieux nectar.

 

Quand il fut rassasié, il lécha les dernières gouttes de liquide de sa longue langue fourchue.  Ses doigts griffus s’attaquèrent à la chatte mouillée.  Slyve fut étonnée de la réaction de son corps- celui-ci se tordait pour appeler la caresse, elle se cambrait, écartait largement les cuisses, appelait son maître de toutes ses forces.  Comme un animal indépendant de sa volonté, elle voyait son corps se tendre de plaisir et vibrer comme la corde d’un violon sous les doigts habiles du maître.

 

Celui-ci lui léchait à présent le ventre, et elle désirait plus que tout que cette langue merveilleuse descende encore pour s’occuper de sa chatte.

Mais lui, coquin, s’écarta d’elle, se leva et la regarda se rouler sur le lit, avide de plaisir.

 

-          Alors c’est bon d’être démone, hein ?

 

-          Oooh…

 

-          Tu as envie de plus de sexe pas vrai ?

 

-          Oui…

 

-          Demande-le !

 

-          Oui mon maître, je te veux.

 

-          Encore

 

-          Prends-moi, je t’en prie, je n’en peux plus, j’ai trop envie de toi.

 

-          Je vais voir ce que je peux faire pour te combler !

 

-          Oooh oui !

 

-          Mais d’abord tu vas te masturber.  Allez ma belle, caresse ta chatte…. Encore… plus vite…. Allez, astique-moi bien ce petit clito… ahhh tu mouilles à fond là, c’est bien, continue… oui… tu vas te faire jouir… vas-y crie, crie plus fort !

 

Docile, la belle obéissait, criant et gémissant de plaisir, jusqu’à devenir folle de désir.  Sa main bougeait à toute vitesse sur les lèvres dégoulinantes de jus.  Quand son orgasme devint intense, il sortit la langue pour lécher tout le jus qui s’écoulait avec délectation.

 

Il lança ensuite une incantation et deux cordes se déroulèrent du plafond.  Il souleva d’un geste ample la femelle dont le corps, détendu par l’orgasme, ployait dans ses bras.  Il la tourna et lui attacha les poignets aux cordes pendantes.

 

La tirant en arrière sur les genoux, il la cambra à son goût et approcha sa bite de la chatte en chaleur.

Sans un mot, il s’enfonça en elle, l’écoutant crier lorsque l’énorme membre noir déchira le passage.

Une nouvelle incantation et un miroir apparu face à elle, sur le mur du fond.

 

-          Regarde comme tu es sexy, ma belle.  Murmura-t-il à son oreille.

 

Ouvrant les yeux elle vit ses bras tendus vers le ciel, son corps cambré, ses seins dressés qui bougeaient et sautaient au rythme de la pénétration, et plus bas, les mouvements de la queue qui entrait et sortait de son ventre, sous la touffe de poils blonds.

 

-          Ah c’est bon ça… tu es bonne…tu es mienne pour toujours !

 

-          Oui… oui je t’appartiens…ohh.. c’est trop bon.

 

-          Oui c’est ça, tu en veux encore et encore hein.,,, mais ne t’en fais pas, je peux tenir le rythme des heures durant… les orgasmes tu ne les compteras même plus.

Par irisaia - Publié dans : Belzebuth
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