Elle trébucha et tomba à quatre pattes. Lorsqu’elle se releva, quelle ne fut pas sa surprise de se trouver dans une grande salle médiévale, au fond de laquelle se trouvait un trône immense, et sur ce trône, une créature noire, gigantesque, cornue et poilue… Belzébuth en personne.
Son premier réflexe fut de faire demi-tour pour se sauver par où elle était venue. Mais il n’y avait plus de nuage noir, plus de scène ni de torches, plus de grotte, plus personne. Elle était seule et nue au milieu de cette salle immense, cathédrale démoniaque, au sol dallé de noir.
Elle se tourna vers le trône, apostrophant de tout son courage la créature resté silencieusement assise.
- Hé toi, la plaisanterie est finie, j’en ai marre de votre soirée et de vos tours de magie. D’accord l’effet était réussit, à présent je veux rentrer chez moi !
- HAHAHA
La créature éclata d’un rire tonitruant qui résonna longtemps entre les immenses piliers de la cathédrale.
- Approche petite femelle, que je voie mieux celle que j’ai choisie.
- Je ne ferai rien tant que vous ne m’avez pas expliqué ce qui se passe ici.
- Je suis le maître de ce monde, je n’ai pas d’explications à donner. Apportez-la-moi !
De derrière les piliers jaillirent instantanément une dizaine de petits êtres sautillants. Les gnomes l’attrapèrent par les mains et les jambes et la tirèrent jusqu’au pied du trône.
Vu de près le démon était encore plus impressionnant. Poilu des pieds à la tête, pieds qu’il avait palmés d’ailleurs, il était assis tout droit, une longue queue battant l’air nerveusement dans son dos.
Il pencha sa tête noire chargée de deux longues cornes à l’horizontale vers elle et souffla son haleine embrasée dans sa direction.
- Tu as été choisie parmi les femelles de ta race pour devenir ma couveuse. Voila ce qui se passe ici. Et comme nous sommes sur une planète à des milliers d’années-lumière de ton monde, tu ferais mieux de te faire à cette idée car tu ne repartiras jamais chez toi. Chez toi c’est ici !
- Non ! C’est faux, je ne te crois pas.
- Emmenez-là et préparez-la pour la fécondation.
Malgré ses cris de rage et ses sanglots les gnomes emmenèrent la pauvre Slyve hors de la grande salle.
Elle fut jetée plutôt que déposée dans une pièce toute ronde, vitrée et lumineuse.
Laissée seule, la jeune femme sanglota par terre un long moment, puis, son énergie reprenant le dessus, elle se releva et inspecta la pièce.
Au-dessus, un plafond arrondi et vitré laissait voir un ciel bleu dans lequel passaient des nuages gris et rosés. Deux soleils pâles se suivaient à l’horizon. Le décor semblait totalement irréel.
Au sommet du plafond vitré, se trouvaient deux grosses boules semblables à des boules à facettes d’une vieille discothèque.
Slyve tourna autour d’elle. De part et d’autre d’un bassin central, deux portes arrondies également.
Elle se dirigea vers le bassin qui l’intriguait. Le bassin ovale semblait rempli de lait. Et ce lait s’écoulait par à-coups d’une fontaine dressée à une extrémité. En détaillant cette fontaine, Slyve eut un haut-le-cœur, car c’était très exactement un énorme pénis, aussi haut qu’elle, et très réalise. Deux coussins rond finissaient l’illusion sexuelle. « C’est pas de sitôt que j’irai nager dans cette saloperie » pensa-t-elle.
Tournant résolument le dos à l’immonde sculpture, elle se dirigea vers une des portes et l’ouvrit. C’était une chambre, coquette et confortable, avec un lit rond en son centre, des tapis, des coussins, bref un endroit assez agréable qui lui réchauffa un peu le cœur. Derrière l’autre porte se trouvait une petite salle de bains, toilette, miroir et une multitude de bijoux magnifiques qui semblaient attendre d’être portés.
Comme elle inspectait ceux-ci d’un œil connaisseur, on frappa à l’entrée et la porte de sa cellule s’ouvrit, laissant entrer deux gardes, copies de Belzebuth à taille humaine, et d’une gnome femelle portant un plateau de nourriture. Elle posa le plateau par terre près des coussins de la fontaine et tous se retirèrent sans dire un mot. La première pensée de Slyve fut de ne rien manger, mais la faim et la soif la tenaillaient et elle se dit qu’elle aurait plus de chances de trouver à s’enfuir si elle était en forme. Elle prit le plateau et s’installa sur le lit rond pour manger. Tout était délicieux. Un peu réconfortée, elle s’enroula dans une couverture et s’endormit immédiatement.
Le lendemain matin, ou du moins ce qui lui semblait être le matin, car les deux soleils n’apparaissaient pas encore dans le ciel de sa chambre, elle se réveilla, en pleine forme. Ne trouvant rien à se mettre dans les recoins de la chambre, elle s’emballa dans une couverture et partit tambouriner à la porte en hurlant qu’on la laisse sortir.
Finalement, les deux gardes ouvrirent la porte et, la tenant fermement, la ramenèrent au centre de la salle et la jetèrent sans ménagement dans le bassin rempli de lait.
Comme elle se débattait pour en sortir, l’un d’eux sauta dans le bassin derrière elle, l’attrapa par la taille et la tint dans le liquide jusqu’au cou. L’autre sauta à son tour dans le bassin, lui écarta les jambes et s’avança tranquillement jusque contre sa chatte. Elle cessa un instant de se débattre quand elle sentit une tige dure se presser et se frotter aux lèvres de son intimité.
Avec un sursaut d’énergie, elle rugit, et tenta de mordre les bras qui la tenaient, ne réussissant qu’à faire rire les deux monstres. Leur peau, si dure, ne sentait même pas les petites dents blanches qui ne faisaient que la frôler. Le sexe rugueux, dur comme un morceau de bois, s’enfonça en elle sans ménagement. La bête la ramonait vigoureusement, en râlant comme un porc.
Slyve hurla de douleur quand il éjacula du liquide brûlant au plus profond de son vagin. Il lui semblait que de la lave en fusion s’écoulait en elle, et elle s’évanouit.
Les gardes l’emportèrent alors par un couloir secret qu’ils ouvrirent au fond de la pièce. Ils la déposèrent, toujours évanouie sur un lit dans une salle qui ressemblait à un laboratoire médical. Ils lui fixèrent les mains au sommet du lit, au-dessus de sa tête, et lui lièrent les chevilles aux étriers de part et d’autre de la couche.
Une piqure au cou la réveilla instantanément.
- Bonjour ma petite femelle. Comment allons-nous aujourd’hui ? Bien pris son pied dans le bassin hein ?
- Qui, qui êtes-vous, qu’est-ce que … qu’est-ce que vous faites ?
- Et bien je suis le docteur fou bien sûr, et je vais te préparer.
- Me préparer … pour quoi ? Montrez-vous !
- Mais bien volontiers.
Slyve regretta cette question en voyant l’horrible personnage venir devant elle. C’était un squelette, un zombie ! Son visage n’était qu’un crâne couvert ça et là de dégoûtants lambeaux de peau. Ses mains, des os couverts de gants métalliques desquels semblaient pointer divers outils, dont une seringue. Elle se débattit avec toute l’énergie que l’horreur faisait naître en elle, ce qui fit beaucoup rire le docteur !
- Allons allons, pas la peine de faire la dégoûtée, tu es à moi de toute façon, et je ne te ferai pas de mal, au contraire, tu es trop précieuse pour notre maître.
- C’est qui le maître ?
- Mais…. Belzebuth, le monarque des enfers, le roi des mouches, tu le sais bien puisque tu as été choisie pour être son épouse.
- Mais… c’était une blaque, une fête d’Halloween, je n’ai jamais rien choisi de la sorte.
- Oui oui on dit ça, en tout cas, lui t’as testée et choisie et c’est bien parce qu’au fond de toi tu l’appelais depuis des années. N’as-tu pas une faiblesse pour le sexe ? N’aimes-tu pas t’amuser avec les hommes ?
- Euh non.
- Ta ta ta pas de ça ici, nous lisons tous très bien dans tes pensées, nous les démons. Bon passons aux choses sérieuses. Alors d’abord les seins.
Joignant le geste à la parole, il se mit à palper les seins attentivement. Le froid du métal la fit sursauter. Après quelques instants, il tira à lui des tuyaux qui pendaient au plafond et plaça ceux-ci sur les mamelons. Il appuya sur un bouton et des tuyaux jaillit une pâte transparente qui couvrit les deux seins, comme si l’on avait posé des méduses dessus. Il appuya sur un autre bouton et les méduses commencèrent à malaxer doucement la poitrine de la femme.
- Qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que vous faites ?
- Et bien cette pâte te masse, c’est agréable, non ?
- Euh…
- Et en même temps une crème de ma composition entre dans tes jolis seins.
- Et ?
- Et vois-tu cette crème contient des hormones qui vont activer la lactation. On aime beaucoup le lait de femelle par ici .. ha ha ha.
- Mais… non… vous ne pouvez pas
- Mais … si … je peux, fit-il en se moquant. Normalement le traitement est de 10 min par jour, mais là, dans ton cas.. le maître veut activer les choses. On passera à 30 min deux fois par jour. J’espère pour toi que tu donneras bien vite beaucoup de lait.
En pleurant, Slyve regarda l’horrible docteur se diriger vers son ventre, et lui écarter plus largement les jambes.
- Passons à la matrice à présent. Puisque tu aimes les explications, je te dirais que je vais aussi préparer celle-ci pour qu’elle devienne fertile comme pour une grossesse.
Il attira un autre tuyau et l’enfonça sans ménagement dans la chatte écartelée. Un liquide chaud en jaillit qui la remplit et se mit à vibrer.
Bien que Slyve tentait de se débattre et de résister, les vibrations finirent par lui procurer des vagues de plaisir qu’elle n’arrivait pas à cacher. Se reculant pour admirer son travail, le docteur la regardait se tordre sur le lit, entre dégoût et plaisir.
La torture dura une demi-heure, comme promis. Ensuite les gardes l’emportèrent dans sa chambre, et la déposèrent dans le bassin de lait.
Les gardes la déposèrent sur les coussins, ramenant le lait blanc autour d’elle, celui-ci prenant la forme de son corps et durcissant instantanément, l’emballant entièrement sauf la tête. Puis ils quittèrent la pièce.
Combien de temps resta-t-elle ainsi ? en tout cas quand elle revint à elle, ce fut emplie d’une sensation de béatitude totale. Elle resta à moitié consciente, regardant les deux soleils se poursuivre sur une bonne distance dans le ciel de sa chambre, avant de réaliser que le liquide blanc la réchauffait, la soignait et la massait d’une façon extrêmement sensuelle sur chaque centimètre de son corps. Finalement ce curieux bassin avait des avantages certains !
Quand enfin elle rassembla son courage pour sortir de son bain, elle hésita à retourner tambouriner à la porte. Entre l’esprit combattif que son père lui avait inculqué et la crainte de devoir subir à nouveau les assauts du garde, elle décida de remettre la tentative à demain.
Un plateau était posé près de la porte. Elle se précipita pour l’emmener sur son lit, mangea et s’endormit.
Plusieurs jours passèrent. Inlassablement, tous les matins elle faisait grand bruit, suppliant qu’on la libère. Et chaque fois, deux gardes entraient, elle tentait vainement de les combattre, mais ils étaient les plus forts et en punition, ils se mettaient à la violer dans le bassin. Si le premier jour, un seul s’était amusé avec elle, les jours suivants, les deux la violaient à tour de rôle. Elle finissait par s’évanouir et ils la transportaient alors dans le labo pour la séance habituelle.
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