Rhoedia s'impatientait, le surveillant ne semblait pas vouloir la détacher et elle se sentait souillée par son liquide qui la remplissait et s'écoulait le long de ses jambes. Lorsqu'elle lui demanda de tenir sa promesse et de l'emmener retrouver les autres humains, il se contenta de bondir à nouveau sur elle et de recommencer à la violer. Cette fois, il contrôla mieux son éjaculation, semblant donner une attention particulière à répandre sa semence sur le ventre et les seins, observant comment le liquide coulait en laissant une trainée gluante sur les côtes de la prisonnière excédée, jusqu'à la toile.
Ensuite, il se recula et attendit.
- Alors tu me libères ? Tu avais promis! Tu as quand même un peu d'honneur non ? Pour tenir parole? Cria-t-elle.
- Patience, ça va venir.
- Qu'est-ce qui va venir ? Mes amis sont en danger, je t'en prie, aide-moi.
- Oui, oui, on va y aller, patience je te dis: Ah voilà…
- Voilà quoi ?
Au même moment, Rhoedia regretta la question. Des petits insectes semblables à des mille-pattes sortaient de la toile, rampaient sur les traces de semence qui la couvraient et avalaient le liquide en grimpant sur elle.
Un sentiment de répulsion insurmontable la fit se tordre sur la toile. Couverte de vermisseaux grouillants elle se rendit compte avec horreur qu'ils entraient également dans son vagin.
Cela faisait extrêmement plaisir au monstre qui dansait sur sa toile devant elle.
Quand elle fut remplie de petites bêtes, il lança rapidement un jet de fil collant, faisant un bouchon sur le sexe grouillant. Puis il attrapa les derniers cloportes et les dévora. Le bruit des carapaces craquant sous ses dents, additionné au grouillement incessant qu'elle sentait en elle acheva de la révulser, elle cru qu'elle allait recracher ses entrailles.
Le surveillant sautait de joie en criant "les varlocs sont prisonniers, les varlocs sont prisonniers", puis, se tournant vers sa prisonnière:
- Bon, on peut y aller à présent, je t'emmène comme garde-manger. Lui fit-il en riant.
- Pas question, enlève-moi ces horreurs, cria-t-elle.
- Ho, tu peux toujours espérer… mais quand elles auront tout bu, elle commenceront à manger tes chairs et tu ne parleras plus je t'assure. Et moi j'aurais bientôt des énormes varlocs bien juteux à déguster.
- Noooon!
Rhoedia libérée de ses liens tenta de se jeter sur le monstre et de le griffer, mais ses jambes ne la supportaient plus et elle s'effondra sur la toile. Il se pencha sur elle pour la soulever quand, avec un bruit fracassant, la porte explosa.
Gargelgosh se tenait dans l'entrée, fusil-laser au poing. D'un coup bien ajusté, il fit sauter la tête de la créature-araignée. Puis il se précipita sur sa reine, toujours à terre, lui arracha le bouchon qui fermait le sexe martyrisé et, enfouissant un tentacule à bouche, nettoya rapidement l'intérieur des petits insectes.
- Mmm , délicieux. Fit-il en achevant de les croquer. Qu'elle bonne idée que cette petite collation.
- Tu aurais pu venir la prendre plus tôt, si tu veux mon avis. Fit-elle, avant de se serrer contre lui, soulagée. Comment m'as-tu retrouvée ?
- C'est simple, j'ai pris un autre tunnel et j'ai rencontré un ami à toi. Regarde.
Il pianota sur un clavier et elle vit à l'écran le visage imperturbable de Qierd, son pilote cyborg qui lui dit "bonjour capitaine", comme s'ils s'étaient quittés hier.
- Qierd, mon bon vieux Qierd, incroyable.
- Pas tant que cela capitaine. J'ai trouvé cette salle de contrôle et j'y ai suivi votre progression depuis votre arrivée dans ces grottes, mais sans pouvoir intervenir jusqu'ici, cependant je dois avouer que j'ai trouvé votre performance … intéressante.
- Merci Qierd, mais où sont les autres.
- Je me suis interfacé avec leur système, capitaine et je vais pouvoir vous guider. Ils sont près des ancêtres et ne risquent plus rien à présent.
- Nous guider, comment ?
- Comme ceci, intervint Gargelgosh et montrant un appareil fixé à sa tempe.
- Nous sommes connectés, expliqua Qierd, et si je puis me permettre, je trouve l'esprit de votre compagnon des plus rafraichissants.
- C'est gentil Qierd, moi aussi je l'apprécie, sais-tu qu'il est mon beau-fils en quelque sorte.
- J'ai appris beaucoup de choses sur votre séjour ici capitaine, c'est tout simplement fascinant.
- Bon alors allons-y.
Gargelgosh, tendrement, la souleva pour qu'elle puisse s'installer sur son dos et, guidés par Qierd dans sa salle de contrôle, ils s'avancèrent résolument dans les couloirs.
En chemin, Gargelgosh expliqua la situation à sa reine.
- Les ancêtres vivent ici, protégés par ce labyrinthe et aussi par des gardes d'élite des trois peuples qu'ils ont créés. Nous avons traversé les épreuves du labyrinthe, et allons sans doute bientôt rencontrer des gardes. Qierd me dit que les ancêtres t'attendent et désirent te rencontrer, aussi devrais-je te laisser aux gardes qui te mèneront à eux. Je n'ai pas le droit d'aller plus loin.
- S'ils m'attendent, pourquoi ne pas l'avoir dit tout de suite et nous avoir laissé entrer sans nous mettre des bâtons dans les roues.
- Ce n'est pas comme ça. Les épreuves sont nécessaires pour se purifier, avant d'arriver à la Grotte Sacrée des Origines!
- Pas la peine de parler avec des majuscules. Pour ma part j'ai eu mon compte d'épreuves depuis que je suis captive sur votre monde. Je pense qu'en tant que reine des Erudiens, vos ancêtres auraient pû être un peu plus coopératifs.
- Ne parle pas ainsi des ancêtres! Et puis, ils ont épargné tes amis, et toi aussi!
- Ah bon ? Mais c'est toi qui es venu me délivrer.
- Et tu crois quoi ? S'ils n'avaient pas voulu que tu vives, je ne serais jamais arrivé aussi loin. Non tout cela est un plan conçu par eux pour nous éprouver avant que tu ne sois admise dans la Grotte Sacrée. Tu ne sais pas la chance que tu as, personne n'a jamais pu y accéder depuis les Origines.
- moui, j'ai appris une chose chez vous, c'est que les honneurs ne font pas du bien en général.
- En tout cas je te prierai, toute reine que tu sois, d'arrêter de blasphémer.
- Bon d'accord, je me tais…. Pour le moment.
En discutant, ils étaient arrivés à une salle immense. Rhoedia se fit la réflexion que ces grottes devaient couvrir des kilomètres et des kilomètres et se promit de demander à Qierd s'il avait pu apprendre quelque chose à ce sujet dans la salle où il était.
Devant eux s'étendait un lac rempli d'une eau noirâtre. Il semblait très profond et on n'en distinguait pas le bout.
Ils étaient là, perplexes. Qierd leur avait seulement dit qu'il fallait attendre.
Enfin, après quelques longues minutes, un vague se fit à la surface, bientôt suivie d'un bouillonnement, puis une masse sphérique apparut. Un aqualish jaillit enfin devant eux.
Dans sa langue traînante, il leur fit comprendre que la reine devait l'accompagner, seule, de l'autre côté.
Des sirènes lui présentèrent avec déférence la gelée qui lui permettrait de respirer sous l'eau.
Rhoedia se plaqua la gelée sur le visage et entra dans l'eau. Elle était glacée!
L'aqualish la saisit délicatement entre ses tentacules et se mit à nager à toute vitesse vers le fond du lac. Bien que les tentacules l'enveloppaient entièrement, elle était secouée de frissons violents. L'eau des océans sur la planète était chaude, mais ici elle était glacée. Rhoedia s'interrogea sur l'adaptation de grosses méduses aqualish à ces différentes températures. Encore une question à poser à Qierd par la suite.
Elle ne voulait pas se l'avouer mais elle était vraiment soulagée de le savoir à ses côtés et ne souhaitait pas qu'il parte, jamais.
Ils traversèrent, toujours à grande vitesse, un profond siphon par lequel l'eau arrivait dans le lac. Rhoedia sentait bien que la créature nageait à contre-courant, pourtant cela ne semblait ni la freiner, ni la déranger. Finalement ils jaillirent hors de l'eau dans une petite rivière, et le garde la déposa sur la rive.
Il s'éloigna par le siphon, aussi rapidement qu'il était venu.
Elle resta quelques instants allongée, toujours secouée de frissons, incapable de marcher. Mais elle se força à se donner du mouvement pour se réchauffer, regrettant encore une fois la perte de sa combinaison qui l'aurait protégée du froid.
Péniblement, elle fit quelques pas pour s'éloigner de la rivière pour se retrouver face à une forêt d'Afflytichs. "Oh non, pas eux"; pensa-t-elle, se disant qu'elle ne pourrait supporter à nouveau du sexe, même avec les créatures sensuelles.
Mais les créatures-plantes s'inclinèrent devant elle, et émirent un souffle chaud qui venait de leurs troncs et qui la sécha let la réchauffa rapidemment.
- Merci, murmura-t-elle en s'inclinant devant les Afflytichs.
Ceux-ci s'écartèrent un peu et un Erudien, au moins aussi gigantesque que Malygosh apparu à travers le rideau de tentacules.
- Altesse, veuillez me suivre.
La reine, marcha à sa suite à travers les tentacules, essayant d'avoir l'air noble et respectable, malgré son état lamentable.
Ils arrivèrent dans un large couloir très éclairé: "Une anti-chambre" pensa-t-elle. Le garde Erudien s'inclina et disparu par où il était venu. D'abord éblouie par la lumière, elle entendit des voix familières. Son ancien équipage était là… Hocia, Vendra, et même Trayb. Son cœur bondit dans sa poitrine. Ils étaient là, ils l'entouraient et la serraient dans leurs bras. Ils parlaient tous en même temps et riaient et s'embrassait. Rhoedia se rendit compte qu'ils avaient souffert eux aussi. Les combinaisons en lambeaux, les visages et les bras couverts de bleus et de griffes témoignaient de leurs épreuves.
Enfin Hocia lui murmura:
- Capitaine, vous êtes attendue.
- Comment sont les ancêtres, les avez-vous vus ?
- Non personne sauf vous n'est admis. Fit Vendra.
- Vous devez y aller, que nous puissions enfin sortir d'ici, capitaine. Ajouta Trayb lui montrant une ouverture au fond du couloir.
Rhoedia s'avança. Elle se sentait impatiente de découvrir enfin ces fameux ancêtres et malgré tout fort inquiète quant à son avenir immédiat.
De l'autre côté de l'ouverture, une petite salle en forme d'œuf s'offrait à elle. Tapissée du sol au plafond d'un tapis rose, bosselé, souple et doux au toucher, un peu caoutchouteux.
Rhoedia se tint dans l'entrée, attendant la venue d'un ancêtre, ou un signe quelconque.
Une cloison coulissa derrière elle, elle dû faire un bond en avant pour l'éviter. La voici à nouveau enfermée dans une salle mystérieuse!
N'étant pas du genre timide, elle décida d'avancer jusqu'au ventre de la petite grotte. Entourée de ce tapis rose qui couvrait à présent toutes les parois, elle dit d'une voix qu'elle voulait assurée.
- Ancêtres, je suis Rhoedia, capitaine du Flamboyant, en provenance de la planète Terre, et reine d'Erudash. Vous vouliez me rencontrer, montrez-vous!
Elle regardait autour d'elle sans voir la moindre réaction.
Soudain, une image s'imposa à elle, dans son esprit. Elle se voyait couchée à plat ventre sur le curieux tapis. L'image était insistante, et après avoir hésité un moment, elle décida se s'y conformer.
A peine allongée sur le sol, celui-ci sembla prendre vie.
Les bosses du tapis se mirent à s'élever, se moulant aux formes du corps de la jeune femme, tandis qu'au plafond, les bosses s'allongeaient vers elle en autant de tentacules roses.
"Oh non, pas encore des tentacules" pensa la pauvre capitaine. "Mais aussi, quoi d'étonnant de la part des ancêtres de ces races à tentacules".
Le temps de penser cela et de vouloir se relever et elle se retrouva enveloppée de fils roses, maintenue sur eux et par eux de tout côtés. Elle avait l'impression de nager dans un cocon de caoutchouc rose, chaud et gluant. C'était bizarre mais pas douloureux. "Cela me change des rencontres habituelles" songea-t-elle.
Toutes les extrémités roses se mirent à vibrer en même temps. C'était comme un excellent massage de tout son corps, chaque centimètre de peau était massé, vibré, humidifié simultanément.
Rhoedia se sentit détendue, baignant dans cette masse charnue et chaude, oubliant toutes ses épreuves. Le temps même sembla s'arrêter.
Peu à peu une délicieuse excitation la gagnait. Les zones érogènes de ses bras, son ventre, ses hanches, sans parler des fesses et des seins frémissaient de plaisir, envoyant des ondes de désir dans son cerveau. Tout son corps, des fesses aux épaules, en passant par le ventre et la poitrine, se convulsait en pulsations rapides. Soumise aux ondes de désir qui la parcouraient, la jeune femme senti ses jambes s'ouvrir inconsciemment.
Une tentative de résistance naquit dans son cerveau, immédiatement étouffée par une onde plus forte.
Les tentacules vibraient à l'intérieur de ses cuisses, lui arrachant des gémissements de plaisir et d'impatience.
Jusque là la chair rose avait épargné sa chatte, mais à présent que ses jambes étaient écartées, les vibrations s'en approchaient… et Rhoedia n'en pouvait plus d'impatience. Tout son être était concentré en un point, comme si toute son existence se résumait à présent à son seul clitoris et appelait la caresse.
Lorsqu'une extrémité vibrante se posa enfin sur sa petite excroissance rosée et humide, elle fut tétanisée de plaisir intense. Ses muscles détendus se crispèrent, son corps se cabra dans le cocon sensuel et des crampes de jouissance s'activèrent à un rythme soutenu dans son vagin.
L'orgasme puissant qui l'emporta dura un instant qui aurait pu être toute une vie.
Elle vibrait à présent comme les bouts roses, et lorsque certains la pénétrèrent, elle s'ouvrit comme une fleur, offrant toutes ses ouvertures à l'érotisme du cocon.
Une onde, une vibration, en harmonie avec cette étrange chose, voilà ce qu'elle était devenue. Et lorsqu'elle fut remplie, ne faisant plus qu'un avec la masse tentaculaire, elle eut une illumination.
Cette créature était l'ancêtre, ou les ancêtres!
Et dans l'étreinte infinie qu'elle vivait, elle entra en communion avec eux, ressentant leurs sensations, leurs pensées et leur offrant les siennes. Ils apprirent tout d'elle, depuis son enfance jusqu'à son arrivée auprès d'eux, même ses pensées les plus secrètes, ses désirs interdits, ses peurs, ses pudeurs, sa souffrance.
En en un instant, tout cela fut envolé, elle n'avait plus de pensées, n'était plus qu'un cri de plaisir, une sensation.
Vaguement, elle comprit qu'elle vivait un orgasme physique et mental, son corps jouissait et son esprit volait dans un univers de son et de couleurs que les ancêtres lui offraient.
Elle se planait hors du temps et de l'espace, dans une autre dimension.
A nouveau, le temps s'arrêta.
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