Asa resta longtemps dans un état comateux, sans reprendre connaissance. Blue qui seule avait le droit de lui rendre visite avait presque perdu tout espoir, quand un matin, Asa ouvrit les yeux et se
mit à hurler comme une folle. Tous les efforts de Blue pour la calmer, lui parler, restèrent vains. Les gardes durent l'anesthésier pour qu'elle cesse de crier. Quand Asa se réveilla à nouveau,
elle avait cessé de crier mais ses yeux regardaient fixement le plafond, sans rien voir. Blue passa des heures à lui changer des berceuses dans sa langue natale pour qu'elle se sente mieux.
Finalement Asa murmura "serpents", et se mit à pleurer. Blue, pour la consoler, s'allongea contre elle, l'enlaça tendrement et, serrées dans le lit étroit, leurs lèvres se touchèrent pour un long
baiser réconfortant.
Amalor rentra le lendemain. Toute la forteresse étaient en effervescence, seule Asa semblait incapable de penser, de réagir, d'épourver quoi que ce soit. Le pirate arriva en trombe dans la chambre
de la captive, l'attrapa sans ménagement par les épaules et regarda la trace de morsure à son cou.
- C'est donc vrai! rugit-il, puis se tournant vers la porte, il bondit sur les deux gardes femelle et de deux coups de poings les assoma. Puis, attrapant leur matraque il couru vers le centre de la
salle, frappa rageusement l'eau du bassin en criant :
- Maaarayush! Montre -toi !
Son horrible épouse entra, majestueuse dans une longue robe rouge, entourée de plusieurs serpents et suivi d'une créature qu'Asa aurait préféré ne jamais revoir: Virtal.
- Que fais-tu ici, toi ! gronda le pirate en aperçavant le gourou. Celui-ci, sans se démonter, mit sa main sur l'épaule de la femelle et dit:
- Tu devrais être fier, ton épouse va te donner un héritier, et il sera puissant.
- Le sang de la terrienne est vigoureux, tu devrais être reconnaissant que je l'aie choisie. Ajouta Maarayush
Amalor resta figé sous le coup de la surprise. Fixant son épouse et le gourou sans dire un mot. Asa profita de ce moment pour marcher péniblement hors de sa chambre et assiter à la scène
tremblante de répulsion et de colère.
- Elle m'a donnée à ses serpents, elle m'a presque tuée, cria Asa révoltée!
Amalor leva un bras pour lui faire signe de se taire., puis montra les serpents.
- Je ne veux plus les voir. L'épouse commanda aux reptiles de se retirer, puis s'approcha du pirate, le regardant fixement droit dans les yeux.
- J'ai soif lui dit-elle. Baissant les yeux, Amalor attrapa Asa, trop faible pour tenter de résister, la fit avancer vers le milieu de la salle et lui tira la tête en arrirère pour offrir sa gorge
à son épouse. Asa tenta de se débattre, de crier, mais les bras du maître la serrèrent et la garrotèrent.
Impuissante, elle vit la mégère s'incliner, ouvrir une bouche aux dents longues et acérées et les lui planter dans la base du cou. Elle était tellement faible, qu'elle s'évanouit après que le
monstre eut sucé quelques gorgées de sang. Amalor la retira alors.
- Tu as eu assez, ne la tue pas. Fit-il à l'autre. Maarayush recula, essuyant le sang qui perlait sur ses lèvres et se léchant les doigts ensuite pour laisser la place à Virtal qui retira la
femme des bras du pirate en disant qu'il s'occupait d'elle désormais. Amalor ne pouvait ou ne voulait rien faire contre eux deux, et il quitta le logement de son épouse, abandonnant sa prisonnière
aux deux monstres. Virtal allongea la femme évanouie au bord la mare d'eau sale remplie de serpents. Ceux-ci sortirent de l'eau et enserrèrent à nouveau les bras et les jambes. Quand Asa fut bien
écarteleé, L'épouse se retira, laissant Virtal et sa proie seuls. Il s'approcha d'elle, sorti une fiole verte de la poche de sa tunique et versa quelques gouttes d'un liquide fumant sur les lèvres
de la femme. Asa reprit connaissance instantanément.
- Je viens te rappeler que tu es à moi, tu te souviens, n'est-ce pas... laisse-moi voir si la marque est encore là, lui murmura-t-il.
Remplie d'horreur et de dégoût, Asa, immobilisée, ouverte, vit son tortionnaire se pencher sur son pubis écartelé, et prenant tout son temps, entrouvrir les lèvres charnues, passer un doigt à
l'intérieur, suivre du doigt les traces de griffes qu'il lui avait faite plusieurs jours auparavant, mais pour Asa c'était comme si cela c'était passé la veille.
- C'est bien! Je suis content de toi, esclave. Aussi vais-je te soigner chaque jour pour que tu puisse donner du sang fort à notre noble maîtresse.
- Vous êtes des monstres, tous les deux, articula Asa.
- Peut-être, mais tu apprendras à aimer nos petites scéances, je lis en toi, je le sais.
- Jamais!
Virtal, enleva sa tunique, laissant Asa regarder les multiples bouches qui salivaient déjà.
- Tu ne supplieras de te couvrir, tu verras, dit-il en s'allongeant sur elle. Asa tenta se se cabrer, de se tordre pour le repousser, mais elle était solidement maintenue par les reptiles, sans
qu'elle puisse comprendre à quoi ceux-ci se tenaient.
Virtal la couvrait entièrement, et cherchait à force le passage pour insérer sa langue dans la bouche de sa victime. Quand il y arriva, il tourna vigoureusement san langue autour de la langue
d'Asa, chercha à boire sa salive, l'embrassant intensément. Elle finit par s'abandonner au baiser, incapable de résister plus longtemps. Les petites bouches couvrant le corps écartelé se mirent
alors en action, non pour la mordre comme la première fois, mais pour la lécher, la sucer, têter, titiller, cajoler toutes les parties du coprs offert. Des petites bouches gourmandes suçaient
délicatement les mamelons, les faisant pointer comme par jeu, tandis que d'autres, placées sur le sexe d'Asa, cherchaient à happer toutes les petites excroissances de chair tendre et les suçaient
avec beaucoup de sensualité. Bien qu'Asa ne voulait pas s'abandonner au plaisir, son corps réagit différemment, d'abord out entier secoué de frissons, la sensation s'intensifia pour devenir
vibration. La femme offerte vibrait entièrement au rythme des succions de toutes ces bouches sur elle, et ses tentatives pour s'évader devinrent des mouvements érotiques. Elle perdait la notion de
qui elle était, ou elle était, ne savait plus ce qui était sur elle, ce qui se passait. Elle n'était qu'une vague de plaisir qui ondulait sous les baisers et ses coups de reins appelaient d'autres
coups de reins. Son vagin s'ouvrait peu à peu, elle avait l'impression qu'il était immense et ne serait jamais comblé, elle sentait une rivière de liquide sucré s'en écouler, immédiatement avalé
par les bouches expertes.
Ses gémissements, du fond de sa gorge et de sa bouche fouillées par la double langue n'étaient que plaisir. Tout en continuant les caresses, Virtal se retira de la bouche pour écouter Asa
crier sous l'orgasme. N'en pouvant plus, celle-ci émit des phrases incohérentes, entrecoupées de cris et de gémissements. Cependant il l'entendit clairement le supplier à plusieurs reprises de la
prendre, de s'enfoncer en elle... Savourant sa conquète, il pressa son sexe à l'entrée du vagin dilaté, et l'enfonça lentement, centimètre par centimètre, provoquant chez sa proie un nouvel
orgasme.
Asa aspirait le membre dur et chaud vers son intérieur, une pulsion incontrôlable lui brûlait le ventre, la remplissant de désir pour le sexe mâle. Celui-ci commença des mouvements profonds,
entrant et sortant en elle, déclanchant à chaque pénétration un cri de plaisir intense. Virtal se mouvait avec souplesse, bougeant ses reins sans relâcher la pression de son torse et son ventre sur
la femme vibrante, laissant les bouches continuer leur tâche érotique, exacerbant les sensations de la femelle entièrement soumise à sa loi. La verge, à chaque mouvement, venait frapper le fond du
vagin, glissant dans un bain de liquide savoureux.
Asa se sentait comme plongée dans un sentiment d'éternité irréel, son esprit refusant d'analyser les sensations qui la submergeaient, elle n'était plus qu'un animal de plaisir, tout son être
tourné vers l'énergie libératrice de l'orgasme. Quand enfin le mâle qui la martelait de son sexe se libéra à son tour en elle, elle sombra dans une nuit profonde, rêvant d'un bain de sperme chaud
dans lequel elle finissait par se noyer. Allongé sur sa captive inconsciente, Virtal se rassasia de son jus, buvant toutes les sécrétions de ses bouches assoiffées alors que les serpents se
retiraient et retournaient à leur bain. Titubant légèrement, comme saoûl, il la porta jusqu'à sa couche. Il se sentait pleinement comblé et rassasié, mais il lui restait comme une envie gourmande,
l'envie d'un dessert. Alors, passant la tête entre les jambes de la belle, il lécha longuement l'intérieur du vagin encore dilaté et humide, se délectant des dernières gouttes sirupeuses.
Les jours passèrent. Chaque midi, Maarayush venait boire quelques gorgées de sang humain, se délectant à chaque fois et chaque soir, Virtal passait rendre visite à Asa et leurs étreintes
remplissaient la salle de cris de plaisir intense. L'épouse grossissait de jour en jour, son ventre semblait devoir tomber à terre tellement il était gonflé, et elle marchait de plus en plus
difficilement.
Le jour de la naissance approchait et Asa se demandait ce qu'il adviendrait d'elle ensuite. Elle pensa demander à Virtal, mais, bien que celui-ci lui offrait des orgasmes puissants chaque soir,
elle ne lui faisait absolument pas confiance. Elle sentait bien qu'elle n'était qu'un jouet pour lui et qu'il la maintenait en forme avant tout pour le bénéfice de la maîtresse!
Finalement le moment arrriva. Maarayush poussait des cris terribles sous l'effet des contraction. Des gardes l'aidèrent à s'allonger dans le bassin, au milieur de l'eau saumâtre et des serpents. La
femelle entama son travail dans cet endroit abominable. Asa, Virtal et bien sûr Amalor s'approchèrent d'elle. Virtal se plaça entre les jambes, pour délivrer le petit tandis qu'Amalor forçait Asa à
s'allonger contre son épouse, aidant celle-ci à s'abreuver encore une fois du sang de sa prisonnière. Maarayush mordait le cou d'Asa au rythme des contractions et le sang lui coulait sur les joues
et le menton, jusque dans la mare. Révulsée d'horreur, Asa sentait les serpent qui grouillaient sous elle, dans l'eau et que l'odeur du sang excitaient. Elle tenta de se dégager, mais trop tard,
sentant des morsures à ses jambes, ses fesses, son ventre. Certains reptiles devaient être vénimeux car elle senti une brûlure se répandre dans son sang. Maarayush du le sentir également, car elle
lâcha le cou ensanglanté, laissant sa proie glisser dans l'eau. Tout le monde était bien trop occupé pour se soucier du sort de l'esclave, qui, paralysée par le poison, senti encore les serpents
commencer à dévorer ses seins avant que le poison n'atteigne son coeur et ne l'immobilise définitivement, mettant fin à ses souffrances. Au même instant, le fils d'Amalor et de Maarayush, nourri du
sang de la terrienne, poussa son premier cri.