Trayb se délectait de voir enfin Hocia et Vendra en action.  Il les soupçonnait de relations lesbiennes depuis longtemps, mais jamais elles n'avaient daigné le faire participer.  "Je suis sûr que ce sont les épices" pensa-t-il en s'installant confortablement, les jambes écartées, dans le petit fauteuil.

Sur le sofa, Hocia tétait avec avidité sa pulpeuse collègue, pendant que celle-ci se versait goutte-à-goutte du cocktail vert sur les seins.

Trayb était assez surpris de voir Hocia lécher si docilement sa complice.  Il l'avait toujours imaginée dominatrice et voici que les rôles étaient inversés.  Vendra la dirigeait, la commandait: "lèche-moi, suce plus fort, l'autre à présent..." d'un ton sans équivoque.  Soudain la femme aux seins lourds se tourne vers lui!

-Toi, viens me déshabiller! Commande-t-elle.

Hocia se recule pour lui laisser la place, et de ses mains expertes, il entreprend de faire glisser la combinaison noire qui tomba sur le sol.  Pendant ce temps, Hocia s'était déshabillée vivement elle aussi et quand Vendra s'allonge sur le tapis, elle vient de suite se placer sur elle, la tête en bas, et entreprend de lui lécher la chatte.  Tranquillement, la blonde se laisse faire et de ses longs doigts fouille le minou de sa copine.

Trayb est fasciné par le corps sensuel qui ondulait devant ses yeux.  Sans le quitter du regard, il défit sa combinaison et commença à se masturber.  Vendra lui fit signe de s'approcher. 

Silencieusement, alors que la blonde féline gémissait tout en léchant de plus en plus fort la chatte de sa maîtresse, il vint se placer près du visage et du  joli petit cul qui s'agitaient en rythme. Vendra lui prit la main et l'enfonça dans le vagin de sa copine.

Celle-ci, sentant quelque chose de plus gros la défoncer, se redressa sauvagement.

- Je t'avais dit de ne pas me toucher, gronda-t-elle.

- La ferme salope, tu dois m'obéir tu te souviens ? La coupa Vendra.

- Oui.

- Oui qui ?

- Oui ma maîtresse.

- Bon alors continue esclave, je m'ennuie ici ! Et toi, le mâle, bourre là bien surtout ! Je veux l'entendre crier jusqu'à Saturne !

Trayb n'avait guère besoin d'encouragement.  Sa main s'enfonçait complètement dans le vagin et il avait des jours et des nuits de fantasme à rattraper sur cette femelle en chaleur, la main libre l'agrippa par une cuisse pendant que l'autre la fouillait et la déchirait brutalement.

Les cris de Hocia durent certainement s'entendre à travers tout l'Hyperespace, et dans le déchaînement des sens c'est à peine s'ils entendirent retenir l'alarme de proximité.

Le premier moment de surprise passé, ils se précipitèrent pour renfiler leurs combinaisons, se bousculant, pour atteindre au plus vite la porte et se ruer vers la passerelle.

Le regard noir que leur jeta la capitaine leur fit l'effet d'une douche glacée.

- Nous sommes arrachés à l'Hyperespace, annonça Qierd d'une voix calme.

- Toujours le mot pour rire, hein Mister Q, lance Trayb.

- Délégué gardez vos commentaires pour vous, le tança Rhoedia,

navigation, où sommes-nous ?

- Capitaine, nous sommes apparemment à proximité d'Erudash, mais nous sommes immobilisés par un espèce de filet. Répondit Hocia rapidement.

- Un filet ?

- Trois vaisseaux nous entourent et génèrent des rayons d'une énergie inconnue, formant comme un filet.  Nous sommes prisonniers! fit à son tour Vendra.

Trayb ne pu s'empêcher d'admirer la maîtrise de ses deux compagnes et leur professionnalisme.

- Visuel!

L'équipage pu voir trois vaisseaux très différents entourant le leur.  Le premier ressemblait curieusement à un gros chou-fleur, plein de bosses et d'excroissances, le second était élégant, hérissé de piques et semblait terriblement menaçant, le dernier enfin était parfaitement lisse et sphérique.

- Lancez les messages de premier contact, délégué.

- Oui capitaine. 

Soucieux de faire meilleure impression, Trayb se précipite sur sa console de communications.  Pour constater qu'elle était hors d'usage.

Au même instant, toutes les lampes et consoles s'éteignent sur le Flamboyant.

- Réseau de secours, crie la capitaine.

- Inopérant madame, répond Qierd toujours impassible.

"Que faut-il pour le faire paniquer bon sang?" pense Trayb.

- On nous scanne, crie Vendra, montrant ce que tout le monde avait pu constater: un rayon vert qui balaie la passerelle.

- Ne bougez pas, ne faites pas de geste hostile, restez calme, ordonne Rhoedia.

Soudain un son sourd emplit la passerelle, une arme inconnue leur fait perdre connaissance.  Seul l'implant cyborg de Qierd continue d'enregistrer le phénomène.  Trois rayons lumineux entourent les corps inanimés des femmes et... elles disparaissent en un éclair.

Seuls leurs vêtements restent sur le sol.