Hentaï stories
En tout, cela faisait 16 jours qu’elle était prisonnière sur le vaisseau. Le temps pour elle de s’habituer aux inconvénients de l’allaitement, et de voir les effets bénéfiques sur Charles. Celui-ci semblait rajeunir à vue d’œil. Un matin d’ailleurs, il lui confia qu’elle était devenue célèbre non seulement sur le vaisseau, mais dans tout le clan et jusqu’à la planète.
- On te surnomme « source de vie »., on murmure que ton lait donne la jeunesse éternelle. On dit que tes mamelles sont des « bonbons de force ». Je peux t’assurer que tout le clan m’envie de t’avoir trouvée. Lui confia Charles.
- Tant mieux pour vous. Et cela m’apporte quoi ?
- Tu seras honorée comme une reine, je te le promets.
Isaura soupira. « Une reine prisonnière, oui »
Après deux jours de navigation, ils arrivèrent à l’endroit de rassemblement. Trois autres vaisseaux y étaient en attente. Il s’agissait de petits vaisseaux, effilés, semblables à une navette spatiale. Les mâles du clan se rassemblaient. Des navettes allaient et venaient, amenant les invités dans le grand vaisseau de Charles.
Lorsque tous furent à bord, Charles et Christophe virent rejoindre les deux humains dans leur chambre. Christophe portait une curieuse robe qu’il tendit à Raj. « Aide-la à mettre ça » fit-il.
La robe enserrait les seins à la base, et un second cercle en cuir de serpent enserrait les tétons tout en les laissant nus et visibles.
Sous les cercles, des franges fines dans la même matière irisée pendaient jusqu’aux cuisses.
Isaura était mal à l’aise de ne porter que ce curieux vêtement, qui laissait voir tout de son corps lorsque les filaments légers ondulaient.
- Serre plus, fit Christophe. Et s’approchant d’elle, il réajusta les lanières de cuir qui enserraient ses seins, les compressant un peu plus. Une goutte de lait perla à l’extrémité du mamelon.
- Aie fit Isaura, mais ça fait mal, je ne peux pas rester ainsi.
- Bien sûr que si, c’est parfait. Fit Christophe. Et d’autant mieux si un peu de lait en jaillit. Il faut que tout le monde puisse apprécier la « source de vie », ne cassons pas un mythe qui vient de naître.
Pour terminer il noua autour du cou de la jeune femme un collier en cuir auquel était attachée une longue laisse, et donna le bout de la laisse à Charles.
- Voici, maître. Votre couveuse est à vous. Fit-il.
- Merci mon cher Christophe, viens à présent ma belle, suis-moi. Et toi, Raj tu nous accompagne cette fois, comme promis tu auras le rare privilège de suivre toute la cérémonie.
Christophe ouvrant la marche, suivi de Charles qui tenait Isaura en laisse, et Raj fermant la marche, la curieuse procession se mit en route. Ils parcoururent un grand nombre de couloirs, traversèrent des salles remplies de machines et d’instruments de contrôle. Isaura eut le sentiment qu’ils faisaient exprès le tour du vaisseau pour la promener et la montrer à tout l’équipage. Et de fait, elle avait son petit succès. Les hommes s’arrêtaient de travailler pour la dévisager, certains s’inclinaient respectueusement, d’autres même se mettaient à genoux après leur passage, humant le sol à la recherche d’une goutte de lait.
Isaura malgré la douleur qui irradiait de sa poitrine compressée et malgré son sentiment d’humiliation d’être ainsi tenue en laisse, se redressait et marchait le plus fièrement possible, la tête haute. Au moins, elle n’allait pas leur donner l’impression de l’avoir brisée et soumise.
Après cette longue marche, ils arrivèrent à une grande salle peu éclairée. Les pieds nus d’Isaura clapotèrent dans une dizaine de centimètres d’eau. La salle entière était un bassin, similaire à celui de sa chambre. L’entrée, une plage douce au sol couvert de sable descendait peu à peu dans l’eau. Ils s’avancèrent de quelques pas. A droite se trouvaient un trône et une grosse pierre plate couverte d’algues jaunes et semblable à un autel. Christophe pris la laisse et conduisit la femme à cet autel, la fit s’allonger sur le dos, bras et jambes pendant de part et d’autre du rocher. Immédiatement les algues happèrent les membres et les serrèrent, l’attachant ainsi fermement à l’autel. Christophe arrangea encore la position des jambes, veillant à ce qu’elles soient écartées au maximum et fit glisser les fils de la robe sur chaque côté, dénudant ainsi complètement la fille exposée aux yeux de tous.
Isaura entendit un murmure de voix courir autour de la salle. Tournant la tête, elle vit un grand nombre de reptiliens, sans doute tous les mâles du clan, qui étaient d’abord restés dans l’ombre le long de la paroi et qui se rapprochaient à présent de l’autel. Charles s’assit majestueusement sur le trône qui lui était destiné, ses tentacules effleuraient la surface de l’eau dans un mouvement rapide, signe sans doute d’excitation et d’impatience. Il fit signe à Raj de ce placer à ses côtés, ce qui était sans doute un grand honneur.
« Que la cérémonie commence. » Ordonna-t-il. Christophe donna un coup de gong.
« Voici la future couveuse, celle qui m’a redonné vie de son lait. Venez tous la connaître. » Continua Charles. Nouveau coup de gong.
Un à un les cinquante membres du clan s’approchèrent de l’autel où Isaura attendait, tremblante, offerte à ces mâles. Elle voyait dans leurs yeux de l’envie et une lueur perverse. Alors que le premier se tenait près d’elle, Christophe secoua les algues. « Il ne convient pas que tu les distingues » fit-il. Les algues jaillirent de part et d’autre de sa tête, venant couvrir ses yeux et sa bouche. Muette et aveugle, Isaura tenta bien de se débattre, mais ne parvint qu’à resserrer les liens végétaux qui la maintenaient.
Elle sursauta en sentant une bouche happer et mordiller un mamelon, puis une autre sur le second. Aspirée par deux mâles en même temps, elle se tordait sur la pierre humide, mais ils tenaient fermement les seins de leur proie et un remue-ménage s’ensuivit. Les suivants voulaient leur part de lait. La voix de Christophe retentit pour mettre de l’ordre dans la cérémonie, et, un peu calmés, les mâles se succédèrent pour une chaîne de succions qui ne semblait jamais devoir s’arrêter.
Pourtant les derniers la lâchèrent. Elle sentit des mains chaudes sur ses seins et la voix de Raj qui lui parlait doucement. Au début, elle ne comprit pas ce qu’il voulait lui dire, mais le massage, l’huile tiède sur ses mamelles meurtries lui étaient familiers. Raj la soignait, Raj essayait de l’aider. Elle se détendit un peu, profitant du répit.
« Bien », fit Charles, quand Raj se fut écarté. Les soins du médecin humain ne sont plus requis à présent. Que notre spécialiste, Henri, s’approche.
Henri, qu’elle n’avait jamais rencontré, tapota les algues, libérant ses yeux. Elle le détailla alors qu’il tournait autour d’elle, plaçant sur son ventre un appareil qui l’enserra comme un couvercle. Il était plus petit que Charles et Christophe, et sa peau, et son visage étaient couverts d’écailles. Il marchait sur deux pattes, non des tentacules et s’appuyait sur une longue queue. En fait il ressemblait plutôt à un lézard. Isaura s’interrogea sur cette race, et sur les différences entre les reptiliens. Elle n’eut cependant pas l’occasion de s’interroger longtemps, car Henri avait actionné un bouton et une projection de ce qui devait être l’intérieur de son ventre apparut au plafond. Tout en expliquant la projection, Henri manipulait des boutons et manettes de réglage. Finalement, il afficha en gros plan une vue du vagin et de l’utérus. Il attira l’attention de l’assistance sur l’épaisseur de la matrice, signe de pleine fertilité.
« Evidemment nous allons devoir faire un peu de ménage avant de déposer la précieuse couvée, car il y a là, vous voyez, un petit œuf humain qui ne peut rester en place et manger la chair et le sang destinés aux œufs du clan ! »
« Un œuf humain, songea-t-elle ? Cela veut-il dire que je suis enceinte » ? Toujours bâillonnée par les algues, elle se chercha Raj du regard. Celui-ci semblait aussi surpris qu’elle et regardait les préparatifs du médecin-lézard avec angoisse.
« Je vous en prie, maître, laissez-moi lui injecter un antidouleur, ne la faites pas souffrir, vous aviez promis ». Fit-il à Charles d’une voix tendue.
Sur un geste du maître, il s’approcha d’elle et prépara une injection qu’il fit dans la chair tendre du ventre. « Je suis désolé, je ne savais pas » lui dit-il.
Malgré l’injection, elle sentit qu’Henri enfonçait quelque chose dans son vagin. Regardant avec horreur à l’écran, elle vit s’avancer un tuyau souple, et se crispa lorsqu’il progressa dans l’utérus. Le pincement qui suivit fut presque insupportable. Puis le tuyau se retira, et elle se sentit soulagée quand il fut complètement enlevé.
« A présent je vais déposer les œufs », annonça Henri.
Un nouveau tuyau fut glissé en elle, jusque dans l’utérus, suscitant un nouveau pincement douloureux lorsqu’il se fraya un chemin à travers la chair tendre.
Un murmure d’excitation parcouru l’assistance. Isaura et tous les spectateurs virent très nettement une petite sphère avancer dans le tuyau, glisser en elle et se placer au fond de l’utérus. Isaura était horrifiée car à l’écran, l’œuf semblait énorme. En réalité, il était mou et avait la taille d’une petite bille. L’œuf glissa lentement, le pincement qui irradiait de son ventre était insupportable, et des larmes coulèrent le long de ses joues. Raj essaya bien de négocier avec Charles une nouvelle injection d’anesthésiant, mais celui-ci, exaspéré lui fit comprendre que s’il ne se taisait pas, il serait éjecté de la salle.
« et d’un » dit Henri fièrement. « Encore onze, et sois patiente ma belle, car je vais prendre tout mon temps. Il ne s’agit pas de faire souffrir ces magnifiques œufs si précieux et si fragiles, tu comprends n’est-ce pas ». Cela sous-entendait qu’elle allait encore souffrir, et il sembla à Isaura que les reptiliens devaient penser que plus elle souffrait, plus cela augmentait les chances de réussite.
« Ils seront forts et vigoureux » Commenta Henri, « regardez-la, comme elle se tord, comme elle résiste, c’est magnifique ». Isaura songea à ne plus bouger, faire la morte, pour ne pas leur donner satisfaction, mais un nouvel œuf s’engageait dans la voie vers sa chair et la douleur la fit se crisper inconsciemment. Elle décida qu’il était plus sage de laisser son corps réagir comme il le sentait et tant pis si cela correspondait à leurs plans.
Une dizaine d’œufs plus tard – l’opération avait bien duré une heure-, le médecin-lézard fit signe à Raj de s’approcher. Et ce fut l’amant qui enleva délicatement le tuyau par où tous les œufs étaient passés. Au plafond, l’écran zooma sur les œufs. La couvée remplissait tout l’utérus, comme une grappe de raisins enserrée entre des coussins de chair nourricière et saignante.
- Parfait, fit Henri. « Laissons-la se reposer à présent ».
- Que le festin commence ! Ordonna Charles.
Des serviteurs entrèrent portant des plats chargés de nourriture, les participants saisirent des poissons entiers et mordirent dedans à pleine dents.
Raj avait dénoué les lianes et aidait Isaura à s’asseoir.
- Tu devrais prendre des forces, dès que tu te sentiras un peu mieux , lui suggéra-t-il.
- Merci mais je n’ai vraiment pas faim !
- Je m’en doute, mais force-toi, car je pense que ce n’est pas fini.
- Pas fini ! mais tu te rends compte de ce qu’ils m’ont fait !
- Oui je sais, mais réfléchi… les œufs, si j’ai bien compris, ne sont pas encore fécondés. Il s’agit d’œufs prélevés il y a des années sur la femelle de Charles et conservés précieusement.
- Mais pourquoi ? Je ne comprends pas ce qu’ils veulent.
- J’ai compris deux choses. D’abord leur race est victime d’une maladie génétique qui a décimé en premier leurs femelles. Ensuite, pour développer une nouvelle race résistante à cette maladie, ils ont besoin des être à sang chaud. Pour le lait par exemple, qui les soigne.
- Et les œufs ?
- Et bien une fois fécondés, ils se développeront en toi comme un fœtus humain et seront nourris de ton sang. Les petits auront de l’ADN humain mélangé à leurs gènes et seront plus résistants. Du moins c’est ce qu’ils pensent.
- Mais tu dis qu’ils ne sont pas fécondés, ce n’est pas possible.
- Si j’ai bien vu sur l’écran, ce sont des œufs, comme tes ovules. Des œufs femelles. Le mâle, donc Charles certainement, va venir en toi les féconder. C’est pour cela que je n’avais pas le droit de te toucher au début, tu te souviens, et c’est pour cela qu’aucun des mâles ne s’est approché de ta chatte, et pourtant ils étaient super excités tu peux me croire !
- Mais toi, ensuite, tu as pu…
- Ils ont dû penser que si je te mettais enceinte, ta matrice serait plus accueillante, et ça a marché !
- Alors ce qu’ils ont enlevé…
- C’était notre futur enfant, peut-être, oui.
- Oh mon dieu, c’est horrible.
- Courage ma chérie, tu n’as pas le choix, il faut aller jusqu’au bout et tenir bon, crois-moi. Tu y arriveras. Allez viens manger et prendre des forces.